Les Loges de la vigne
2011 - Abbaye de Noirlac
Les loges de la vigne
« Inventaire » des cabanes du vignoble de Menetou-Salon
A vivre trop vite, nous ne « les » voyons plus, pourtant « elles » nous regardent!
Michel Zoladz s’est arrêté.Pendant plus d’une année, il a photographié les loges de vigne du vignoble de Menetou-Salon.
Ces cabanes dans leur verticalité bancale habitent le paysage.Elles représentent l’identité humaine,plurielle, debout.Ces constructions instinctives nous replongent l’âme dans l’enfance.Elles révèlent la différence de chacun qui nous grandit, nous augmente.
Michel déloge et reloge ces traces humaines d’un monde révolu, racontant la main de l’homme, le pas du cheval, une époque où seul le vin était pressé.Anachroniques au milieu des ceps alignés ; abandonnées sur un arpent de vigne, devenues inutiles, elles sèment un désordre rassurant, enchanteur.L’imagination vagabonde devant ces cabanes boiteuses, un peu clochardes.Sans mise en scène, Michel Zoladz révèle la chaleur humaine à travers l’imperfection.Il photographie à la bonne distance, respectant l’intimité du lieu.Michel laisse encore à découvrir, à rêver.Son regard sans esbroufe, plein d’humanité invite à marcher dans le vignoble de Menetou-Salon , au hasard, sans GPS ;en se laissant surprendre par une cabane espiègle.
Ces portraits de cabanes ont de sacrées tronches qui gueulent la vie.
Ces photographies offrent des tremblements de vie.
Bernard David
Les loges de la vigne
« Inventaire » des cabanes du vignoble de Menetou-Salon
A vivre trop vite, nous ne « les » voyons plus, pourtant « elles » nous regardent!
Michel Zoladz s’est arrêté.Pendant plus d’une année, il a photographié les loges de vigne du vignoble de Menetou-Salon.
Ces cabanes dans leur verticalité bancale habitent le paysage.Elles représentent l’identité humaine,plurielle, debout.Ces constructions instinctives nous replongent l’âme dans l’enfance.Elles révèlent la différence de chacun qui nous grandit, nous augmente.
Michel déloge et reloge ces traces humaines d’un monde révolu, racontant la main de l’homme, le pas du cheval, une époque où seul le vin était pressé.Anachroniques au milieu des ceps alignés ; abandonnées sur un arpent de vigne, devenues inutiles, elles sèment un désordre rassurant, enchanteur.L’imagination vagabonde devant ces cabanes boiteuses, un peu clochardes.Sans mise en scène, Michel Zoladz révèle la chaleur humaine à travers l’imperfection.Il photographie à la bonne distance, respectant l’intimité du lieu.Michel laisse encore à découvrir, à rêver.Son regard sans esbroufe, plein d’humanité invite à marcher dans le vignoble de Menetou-Salon , au hasard, sans GPS ;en se laissant surprendre par une cabane espiègle.
Ces portraits de cabanes ont de sacrées tronches qui gueulent la vie.
Ces photographies offrent des tremblements de vie.
Bernard David
